Solutions pour la sécurité des bâtiments inoccupés

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Les bâtiments inoccupés présentent des spécificités qui les rendent plus vulnérables à certains risques, et en font la cible des squatteurs. Comment les sécuriser, quelles solutions sont les plus adaptées ?

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Sécurité des bâtiments inoccupés

Qu'il soit une collectivité territoriale, un acteur public ou privé, tout propriétaire de bâtiments inoccupés devrait s'inquiéter de la sécurité de ces derniers.

Immeubles d'habitation désaffectés, anciens sites industriels, bâtiments communaux en chantier, en attente de rénovation, de réaffectation ou de vente... nombreux sont les biens concernés dont la sécurité doit être prise très au sérieux et nécessite une surveillance étroite.

Car si la souscription à un contrat d'assurance spécifique ne saurait trop être conseillée, ces derniers ne peuvent se suffire à eux-mêmes, notamment parce qu'ils trouvent leurs limites. Si un sinistre se déclare, le propriétaire – parfois une collectivité territoriale – devra supporter une large partie des frais. 

Critiqué sur le montant du plan « Prestations de télésurveillance et interventions sur les bâtiments et immeubles inoccupés », le vice‑président du Conseil de la métropole de Lyon a récemment rappelé que le coût de la sécurité prémunit la collectivité de frais potentiellement supérieurs.

Ses propos, rapportés dans le journal Les Echos, donnent à réfléchir :

Quand un immeuble de la métropole squatté a brûlé à Villeurbanne, nous avons dû payer 1 million d'euros de travaux pour réparer les dégâts !  

En effet, les problématiques de sécurité posées par les bâtiments inoccupés sont nombreuses. Les affaires de squat, qui ont explosé ces dernières années, arrivent en première ligne des situations à éviter, tant pour le squat en lui-même – qui, dès lors que les lieux sont occupés depuis plus de 48 heures, prive le propriétaire de tous ses droits sur le bâtiment – que pour les problèmes et sinistres qui pourraient en découler, possiblement dévastateurs pour le propriétaire.

Pour éviter ce type de désagrément, les propriétaires des bâtiments doivent donc s'assurer que ces derniers sont vides. Dans le cas contraire, ils ne disposent que de 24 heures pour signaler l'occupation illégale aux forces de l'ordre.

Technologie et prestations humaines : une alliance efficace

Pour se prémunir de ces risques, surtout si la propriété concerne de multiples biens, faire appel à une entreprise spécialisée en sécurité privé paraît la solution la plus adaptée. Cette dernière pourra proposer des solutions de sécurité avec ou sans technologie, toujours adaptées aux spécificités des bâtiments inoccupés (importance du périmètre, avec ou sans électricité, vétusté...).

Du côté de la technologie, si la topographie du site le permet, les spécialistes de la sécurité privée proposent, en règle générale, la mise en place d'un service d'alerte temporaire, effectif pendant toute la durée d'inoccupation des lieux.

Il s'agit d'un système qui combine l'installation d'un matériel de sécurisation temporaire, géré à distance par un opérateur de télésurveillance et sous la surveillance complémentaire d'un agent de sécurité sur place.

Le système s'occupe de la gestion de quatre types d'alarmes :

  • Alarme anti-intrusion ;
  • Alarme auto-protection, qui se déclenchera en cas d'attaque du système d'alarme ;
  • Test-cyclique, qui consiste à vérifier à intervalles réguliers le bon fonctionnement de la transmission ;
  • Alarme alimentation secteur, qui se déclenche en cas de faiblesse de la batterie.

Pour davantage de sécurité, un système de vidéosurveillance peut également être installé. Il donne la possibilité de réaliser des levées de doute vidéo en cas de déclenchement de l'alarme anti-intrusion. La vidéosurveillance se met en marche instantanément du déclenchement de l'alarme. En cas de levée de doute vidéo positive, l'agent de sécurité qui dispose des moyens d'accès au bâtiment accompagne les forces de l'ordre qui procèdent à l'intervention. Un système de vidéosurveillance peut également être utilisé pour réaliser des rondes vidéo, pilotées à distance par un opérateur de vidéosurveillance.

Il arrive toutefois que la configuration du site ne permette pas l'installation de moyens techniques. Les circuits de vérification sont alors réalisés par des agents de sécurité mobile.

En effet, en cas de squat, le propriétaire doit agir très rapidement pour faire déloger les indésirables par les forces de l'ordre. Il est donc impératif de faire effectuer un circuit de vérification toutes les 24 heures au minimum.

Dans tous les cas, faire appel à un spécialiste de la sécurité privée donne la possibilité de se prémunir au mieux des occupants indésirables, afin de s'éviter les désagréments d'une longue procédure à l'issue incertaine.

Sources : cigversailles.fr, lesechos.fr, leparisien.fr, lyoncapitale.fr, seloger.com, francebleu.fr, Securitas.

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